A l'aube de 2008, le paysage politique vitrollais s'est quelque peu éclairci...
Le danger d'une rechute MNR ou FN est, cependant, toujours présent si nous n'y prêtons pas attention : la droite vitrollaise, et c'était prévisible, s'étant acoquinée avec ces extrêmes qui ont détruit le tissu humain associatif VITROLLAIS. Leur gestion désastreuse aurait pu nous conduire à la ruine et au contrôle administratif avec la mise sous tutelle de la Ville.
Ses leaders politiques provençaux se sont toujours désintéressés de Vitrolles et ont laissé faire : Candidatures peu crédibles, parachutages imposés, retrait de candidats pour laisser une chance aux extrêmes, tels ont été leurs calculs durant cette dernière décennie.
Le Centre, sous la houlette de son leader François Bayrou, a aussi évolué :
Cette crise identitaire était nécessaire et elle a pu éclore lors des présidentielles : François Bayrou est porteur d’un projet humaniste, tendant vers une 6ème République, offrant une autre voie que les seules propositions de la droite et de la gauche traditionnelles.
Seul ce centre, issu de la démarche de François BAYROU, incarne le vrai changement.
En Provence, ce changement se fait parfois dans la douleur, à cause de gens plus soucieux de sauvegarder leur pré carré que de réaliser de vrais changements.
Mais les nouveaux venus, issus des anciens partis, ou déçus des appareils politiques, qu'ils soient de droite ou de gauche, ou bien encore, l'immense majorité jamais engagés politiquement jusqu’à ces derniers mois, vont constituer dorénavant la nouvelle armée des gens de bon sens, de bonne volonté au service du seul intérêt général et au service de tous, car c'est cela faire de la Politique.
Aujourd'hui, encore même à VITROLLES, certains ont du mal à proposer des alternatives aux schémas habituels, ainsi qu’un vrai changement des mentalités et un renouvellement des cadres et, Marseille continue à imposer sa proéminence sur le reste du département.
Les « anciens chefs » se maintiennent, là comme ici, le plus souvent, sans réelle légitimité reconnue, mais plutôt par des combinaisons électives dont le citoyen ne veut plus entendre parler.
Mais peu importe, au final, pour Vitrolles, ce ne sont pas ces querelles politico-politiciennes ni ces faux rapports de force droite gauche qui l'emporteront.
C'est le bons sens qui l'emportera !
C'est l'envie de servir, le sens de l'intérêt général, c’est de pouvoir compter et s’appuyer sur une équipe de femmes et d’hommes, sans étiquette mise en avant, mais choisis uniquement pour leur qualités humanistes, leurs compétences et proposant une gestion de notre de cadre de vie qui soit conviviale, faite d'’envie de « vivre ensemble » quelles que soient nos différences culturelles, sociales ou cultuelles et c'est uniquement à cela que je vais m'employer dans les prochains jours et les prochaines semaines.
Docteur Henri-Michel PORTE