"Les Lumières" se dotent du numérique
Il s'agit essentiellement de remplacer progressivement les films "en bobine" par le numérique... ceci est inéluctable à terme et notre cinéma doit pouvoir rester "compétitif" avec les grands complexes cinématographies voisins, tout en maintenant à l'échelle de notre commune, une action de proximité, de qualité (preuve en est le classement Art et Essai et l'obtention des trois labels d'excellence), action diversifiée et intégrée dans l'action culturelle globale.
Comme cela a été indiqué lors du débat sur ce point, notre municipalité subventionne le cinéma à hauteur de 200 000 euros par an (et il n'y pas de point d'équilibre à rechercher.. plus 10% de fréquentation en 2009, alors que dans le même temps les salles de même strate voyaient la fréquentation en France baisser de 8%) et met à disposition 4 agents communaux à la "régie autonome personnalisée" des Lumières : c'est cela que ça coûte pour la collectivité ; ce qui permet de réduire de moitié le prix des entrées, pour offrir au plus grand nombre, notamment aux plus défavorisés l'accès a cette forme d'expression artistique qu'est le 7eme Art.
C'est notre choix et notre volonté politique.
Les fluides, charges et entretiens sont gérés par la Régie.
La promotion de son action est de son ressort, et elle est correctement faite.
C'est bien le fond même de la politique culturelle que nous proposons qui consiste à faire de Vitrolles une ville au rayonnement culturel, mobilisant, impliquant et intéressant tous les vitrollais et faire de la culture un moyen d’épanouissement personnel et social de chacun….
Ce qui est à l'opposé du raisonnement de l'opposition qui semble concevoir la Culture en terme de rentabilité et de productivité
Henri-Michel PORTE
Adjoint délégué à la Culture.